Notre arrivée sur le continent sud américain et Rapa Nui rime avec Tapati, le festival culturel annuel de l’île de Pâques ! Nos visites de cette mystérieuse et mythique île se fera au rythme des spectacles de danses et de chants traditionnels, de concours divers et variés ainsi que de la gastronomie locale. On se sent privilégiés d’arriver par hasard en pleines festivités. Le revers de la médaille, les nombreux touristes et la flambée des prix. Par exemple, 1,6L d’eau pour 3 CHF, dur ! Ça nous prendra un peu de temps pour programmer nos visites en fonction du programme chargé et tardif du Tapati, il nous faudra aussi du temps pour récupérer des 5 heures de décalage horaire avec la Polynésie. Les 3 premiers jours, nous nous contentons de découvrir à pied les curiosités aux alentours de Hanga Roa, la seule ville de l’île de Pâques. On découvre donc nos premiers Moaïs à Ahu Tahai au coucher du soleil, magnifiques. On grimpera sur le majestueux volcan Ranu Koa et profitons de visiter l’ancien village de Orongo et de profiter de la belle vue sur l’océan qui s’étend devant nous. On a l’impression d’être posé sur un grain de sable au milieu de l’océan. Pour plus de découverte, nous louons un scooter et filons droit à la plage de sable blanc de Anakena et ses Moais Nau Nau quasiment tous coiffés de leurs chapeaux, le pukao. Le choix de la plage aujourd’hui n’est pas dû au hasard. En effet, dans le cadre du festival, tout le monde est convié à déguster la vache et les patates douces. Tout ceci est cuit à l’étouffée dans un gigantesque four « tahitien ». 8 vaches auront été nécessaires pour rassasier tous les convives. Une découverte incroyable et un moment de partage unique, on a adoré ! Après avoir bien profiter de l’eau cristalline mais fraîche, nous filons visiter la fabrique à pukao et profitons de faire la causette avec le gardien du site. On en apprend beaucoup sur le dur passé de l’île et du fonctionnement du parc national qui est dorénavant entièrement géré par les Rapa Nui. Le lendemain, nous filons pour le très attendu Haka Pei, la descente du volcan Maunga Pu’i sur un tronc de bananier. On grimpe péniblement les 200m à 45° qui constitue la piste de course du jour. On assiste au sommet, au montage des bolides, du peinturlurage de guerre des concurrents et de la mise en trance de ceux-ci. On se rend vite compte que la sécurité semble à désirer, on mise sur le premier concurrent pour un accident et l’annulation de la course, on se tient en hauteur pour éviter tout danger face à ces bobsleighs venus d’ailleurs. Si le premier jeune homme descendra beau droit, ça ne sera malheureusement pas le cas de Hanz, qui ira droit dans le public et qui finira par heurter une touriste française… La malheureuse sera emmenée d’urgence à l’hôpital, avec, au dernières nouvelles, un genou détruit et plusieurs côtes cassées. La course est aussitôt annulée, ce qui n’empêchera pas les autres concurrents de dévaler la pente sans l’autorisation du comité, ni la présence de secouriste, pour le plus grand plaisir des nombreux visiteurs. Nous sommes écœurés de voir tous ces gens se prendre en photo sur l’embarcation de Hank, et lui-même, tout sourire alors qu’il vient de manquer de tuer une personne… Ca devait être notre highlight de Tapati, on en repart finalement tristes et choqués. On décide de poursuivre notre chemin et de retrouver des énergies positives à Ahu Tongariki, où se dresse majestueusement 15 Moais, ce qui en fait le site le plus visité de l’île. Le jour suivant, nous ne ferons pas grand chose, il faut dire qu’avec le festival et ses shows qui finissent à 1h00 du matin, on est un peu sur les rotules. On profite de recharger nos batteries en visitant les grottes de l’île qui étaient aussi un poste d’observation des envahisseurs anglais et de nager avec les tortues près du port de Hanga Roa. Nous passons la soirée avec Trinidad, notre logeuse Airbnb et ces deux filles à Tapati. Le dernier jour, nous partons avant l’aube pour profiter du lever de soleil à Tongariki, mais oui, celui au 15 Moais. Le spectacle ne sera malheureusement pas au rendez-vous, à savoir, une boule de feu rouge qui sort de l’océan juste derrière les statues… Tant pis. On se content de ce qu’on a, se sentent tout de même privilégiés de vivre des moments pareils. Nous visitons la fabrique de Moai puis filons une dernière fois à la plage Anakena. Rattrapé par la pluie, nous rentrons rendre notre scooter et prenons congé de la magique île de Pâques !


Article difficile, avec pas mal de retard et beaucoup de choses vécues. Voici pour les plus motivés, un article correcte sur le festival et ces traditions.


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