On retrouve le froid, la pollution et la frénésie de la Paz une dernière fois. On tente une visite à l’hôpital pour contrôler l’état de santé de Stouf qui ne s’améliore pas vraiment. Petit hic, elle doit faire une petite offrande dans une petite boite. Et une fois n’est pas coutume, ça ne veut pas sortir. On remet donc ça le lendemain à Copa-Copacabana au bord du lac Titicaca où nous retrouvons encore et toujours, nos amours de Fa et Estelle. Ici nous avons un petit hôtel de luxe, avec cheminée, duvet etc. Rien de tel pour recouvrer la forme. Mais avant ça, direction la clinique touristique du coin. Une prise de sang et quelques selles plus tard, c’est le résultat tant attendu : 1 bactérie et 2 parasites ! Voilà de quoi disturber le transit à minette. Une semaine d’antibiotique sans Pisco Sour, voilà le traitement à suivre pour retrouver la forme. On file avec les copains + Marie et Simon qui sont aussi dans le coin au traditionnel baptême des véhicules nouvellement acquis dans l’année. Devant l’église de Copacabana, on décore voiture, bus ou autre en attendant que le prêtre vienne bénir celle-ci pour la modique somme de 6CHF. Une fois les sièges, les roues, le moteur arrosés d’eau bénite, on lance des confettis, allume des pétards et asperge la voiture de coca, cidre, Singani ou autre pinard pour s’assurer de ne pas avoir d’accident ou de bricole mécanique. C’est joli et nous sommes invités à participer à la fête avec des locaux. Génial ! Le lendemain on met le cap sur la Isla del Sol, berceau du peuple Inca. On navigue en 1h30 les 40 kilomètres qui nous… Pardon ? Ha oui, les 12 kilomètres qui séparent l’ile à la ville. On pensait faire deux nuits sur la Isla, mais un conflit politicofinancier au sain même d’une communauté du nord de l’ile empêche la traversée de celle-ci. Seul un quart de l’ile est accessible. Mais ce problème devrait être résolu dans 2 semaines… Mais il parait que ça fait deux ans qu’ils disent deux semaines. Il est donc impossible de sortir des sentiers battus, dommage, car visiter cette ile mythique perd de ce fait, tout intérêt. On rentre donc le lendemain et parcourons les 12 plus long kilomètres de l’histoires des déplacements (trains birmans compris). Nous disons au revoir à la Bolivie. On continue sur le Pérou avec nos désormais, 4 compagnons de voyage.