Haaaaa le casse tête Cusco, sa vallée sacrée, le Machu Picchu, ses trails ou ses trains, les entrées où, quoi, quand, comment… Autant de questions et de décisions que nous allons prendre à 6…pas facile ! Il nous faudra une journée pour rassembler tous les éléments et décider de notre itinéraire, les conditions climatiques ayants tranchées définitivement. Il nous reste une fenêtre météo pour visiter la vieille montagne, un jour, après quoi, c’est la pluie chaque jour. Ni une ni deux on achète nos entrées, nos billets de train et nous filons pour Ollantaytambo, dernière gare avant Aguas Calientes ou Machu Picchu Pueblo. Le jour J, nous prenons notre petit train gris qui descend en serpentant le Rio Urubamba. Les paysages sont magnifiques et nous pouvons observer à plusieurs reprises d’autres cités Inca. Il fait chaud et humide en arrivant à Aguas Calientes qui jouit d’un climat semi tropical. La végétation est dense et des papillons virevoltent de tous les côtés. Nous prenons un petit déjeuner en vitesse et nous nous mettons en route pour le sentier qui grimpe à la cité tant convoitée. Il nous faudra une bonne heure pour arriver à l’entrée du site perché 500m plus haut. Il est 13h00, notre sésame nous permet de rester 5 heures sur place, soit jusqu'à la fermeture. On s’engouffre à l’intérieur et filons directement à la cabane du gardien pour profiter de la vue impressionnante sur l’une des 7 nouvelle merveille du monde. Entre temps, nous avons pu assister aux premiers pas d’un bébé lama qui venait de voir le jour, que d’émotion en si peu de temps. Le Machu Picchu, malgré l’immense affluence reste agréable à visiter. Un chemin fléché permet une circulation plutôt fluide. Tout se complique néanmoins autour du temple du soleil et à l’intérieur des ruines même. D’énormes groupes de séniors et leurs guides respectifs créent de puissants bouchons dont nous aurons toutes les peines à nous dépêtrer. Une fois passé cet obstacle, nous avons tout le loisir de flâner dans les mythiques ruines qui composent le Machu Picchu. Nous passons notre après-midi entier à dénicher chaque curiosité et autre ingéniosité des incas. A 18h00, nous sommes invités à quitter les lieux, nous sommes les derniers, on se retourne une dernière fois pour contempler la vielle montagne, ses ruines et son histoire avec le Wayna Picchu et un arc-en-ciel en toile de fond. Impossible de ne pas se demander, « mais comment ont-ils fabriqué un truc pareil ?! »

On redescend en ville, par le même chemin, de nuit, des pierres parfaitement alignées plein les yeux accompagnés par une nuée de luciole, comme pour rendre ces instants encore plus magiques.

De retour à Ollantaytambo, nous commençons le second programme, à savoir, la vallée sacrée. Après avoir sillonné en long et en large Ollan qui est une des rares villes inca à encore être habitée, ainsi que son fort qui était comme un dernier rempart contre les envahisseurs espagnols, nous mettons le cap sur Maras et son étonnante rivière salée. Des milliers de bassins ont été crées ici pour récolter le sel. Un paysage fascinant, qui malheureusement, attirent des milliers de touristes. On pousse plus loin jusqu’aux fabuleuses et ingénieuses terrasses de Moray. Ici les incas avaient découvert comment cultiver différentes variétés de céréales, légumes etc. au même endroit grâce à la différence de température entre les étages des terrasses. Encore plus loin, nous visitons le site qui nous a peut-être le plus marqué, Chinchero et ses énormes terrasses parfaitement alignées, au couché du soleil. On profite aussi de la pelouse digne de Wembley pour jouer au football avec un petit gars du coin, Sven et son papa. On rencontre aussi en chemin un jeune berger et tombons sous le charme de son petit cabri, Jorge, que nous aurions bien ramené en Suisse ! Nous recevons aussi ici un petit cours sur le textile, la teinture à base de cochenilles, de racines ou de plante, la technique pour filer la laine, le tissage et tout et tout. Impressionnant et intéressant. On aura aussi l’occasion de nourrir les Cuy (cochon d’inde) …un de nos futurs plats à Cusco. Le dernier jour dans la vallée sacrée, nous le dédions à Pisac, une énorme cité inca. C’est en taxi que nous rejoignons son entrée à son point culminant. D’abord très touristique, elle devient franchement plaisante à fur et à mesure que nous nous enfonçons à l’intérieur, loin, très loin des circuits organisés. Nous la traversons de part en part et redescendons à pied jusqu'à Pisac. La récompense sera de taille pour Stéphanie dans la petite ville touristique, un restaurant sans gluten, avec une des meilleures pizzas que nous ayons mangées durant ce voyage ! On rentre sur Cusco où nous passons deux dernières journées farniente. On profite d’un tour gratuit pour découvrir un peu plus la ville et son histoire. En chemin, nous recevons un flyer de la part d’un petit trisomique. Il s’agit d’un restaurant qui a pour but d’intégré les enfants un situation d’handicap. Rendez-vous et pris pour le lendemain, où nous passons un joli moment avec Vincent et Lucile que nous avions rencontré dans le Salar d’Uyuni pour le plus grand plaisir de notre jeune serveuse autiste.