Une fois n’est pas coutume, nous avons dormi comme des masses dans le bus de nuit. Notre expédition au Villarrica en est surement la cause. On ne s’est même pas réveillé à l’énorme terminal de bus de Santiago, c’est dire. On a pas trop le cœur à rejoindre le centre ville de Vaplaraiso à pied, il est 7h00 du matin, il fait froid et cette partie de la ville n’est pas trop recommandable. On opte donc pour un taxi, après discutions, le prix de la course est d’environs 4000 pesos, pas de soucis, il met le taximeter. Arrivé à la Plaza Sotomayor, le compteur affiche un très honorable 4200.- ! 4000 va bien lance le chauffeur, comme quoi, tous les conducteurs de taxi ne sont pas des connards. Valpo, qui est inscrite à l’UNESCO et qui était au centre de toutes les attentions suite au gigantesque incendie qui a ravagé une partie de la ville en 2014 est maintenant la destination en vogue au Chili ! Et on comprend largement ! Quel bonheur de flâner dans les ruelles colorées sur les hauteurs de Cerro Alegre ou Concepcion, monter et descendre ici et là les flans de cette ville cernée de collines avec les petits funiculaires centenaires. Quel plaisir de prendre un petit verre ou un petit encas sur une des nombreuses terrasses hyper cool avec comme toile de fond, le street art et l’océan pacifique. Quelle chance d’avoir pu dormir dans une maison coloniale où absolument toutes les visites guidées faisaient halte. On termine la visite de cette magnifique ville par une petite balade en trolley-bus, lui aussi venu d’une autre époque, dans lesquels les musiciens itinérants apportent une ambiance toute particulière. On profite d’une exposition éphémère de Gaudi pour nous rendre à l’ancienne prison, détruite par le dernier gros séisme et reconvertie en maison de culture. Pour retourner au terminal, notre dévoué Airbnb nous propose un taxi, en lui demandant le prix, il nous répond : Pas plus de 2000 pesos ! On lui explique qu’on a payé le double, il nous répond qu’on s’est fait avoir…les chauffeurs de taxi sont tous des connards :D

À Santiago nous retrouvons avec joie Marie et Guillaume qui nous ont concocté un énième apéro ! Aussitôt fini, nous partons pour le quartier de Bellavista. Nous sommes samedi et nous sommes bien décidés à faire la fête. On rejoint pour rajouter une couche, Antoine et Jo rencontrés plus tôt à El Chaltén ainsi qu’Alex, un québécois bien barré. On finira dans la seule boite qui acceptera de laisser rentrer Alex, qui, avec ces dreads et ses tongs, ressemble plus à un clodo qu’a autre chose. C’est pourtant lui, le généreux guide de Montréal, qui travail 4 mois par année et qui voyage les 8 autres, qui nous arrosera de pichet de bière à n’en plus finir. On finira sur le dancefloor avec un tord-boyaux et on se réveillera avec une nouvelle gueule de bois. Le dimanche n’a quasiment pas existé, surtout pour Mathieu… Le jour suivant, plus ou moins remis de nos émotions, nous partons à la découverte de la ville. On mange sur le pouce au marché, on flâne dans la ville et on prépare déjà notre arrivée en Argentine en retirant un maximum de sous afin de les changer en devise argentine. En effet, en Argentine, le retrait est plafonné à 100CHF, pour une taxe de 10 à 15 francs ! Ayant été abusés lors de notre premier passage, nous prenons cette fois les devants. On termine la visite de la capitale par rendre visite à la Vierge Marie et son fils Jésus qui domine fièrement la ville tentaculaire du haut d’une colline. On rejoint la ville à pied, ce qui ne sera pas une promenade de santé en nous perdant à de nombreuse reprise sur ce chemin, ma fois, bien mal signalé. On reprend un bus de nuit, un de plus, direction le désert de Pan de Azucar.